MUSIC                                                           John Miles

Mars 1976 : le groupe John Miles & Co conquit les hits-parades européens avec leur plus grand succès : Music.

Pourtant, la critique avait été sévère et n’avait pas bien accueilli ce morceau. On le jugeait pompeux et démodé dans une période qui s’orientait alors plutôt vers la musique punk.

Music est néanmoins une chanson dans la pure tradition de la techno pop-rock anglaise et représente avec des titres comme Bohemian Rhapsody du groupe Queen un enregistrement de référence de cette période. La preuve : allumez votre radio et zappez sur les ondes FM : cette chanson y est régulièrement programmée … Aujourd’hui encore, Music représente le titre phare de l’événement annuel « Night of the Proms », un concert qui mélange les genres lors duquel un orchestre philharmonique évolue et se prête au jeu de la musique pop-rock, avec des grands noms de la scène internationale, comme John Miles justement, Tears For Fears, Cindy Lauper, Céline Dion, etc…

Au nom évocateur du titre, on comprendra pourquoi les paroles sont peu nombreuses. Les deux phrases suivantes sont pourtant révélatrices : 

« Vivre sans la musique serait impossible. Dans ce monde où règne le trouble, la musique me pousse en avant. »

Le message est clair et il me paraît plutôt adapté à la situation de tous les musiciens, que ce soient ceux des deux harmonies présents ce soir ou encore vous-mêmes les mélomanes venus nous encourager. Mais je pense en particulier à notre chef, Sébastien Berettoni, qui, tout comme Obélix, est tombé dedans quand il était petit.

La musique est sans aucun doute son premier amour, je ne sais pas si elle sera son dernier comme le disent le reste des paroles de cette chanson, mais je sais qu’elle l’a inspiré et qu’il en fait profiter un maximum de personnes autour de lui, dont nous-mêmes…

Alors pour finir en beauté avec la douceur du sax alto de Pascale et la quiétude de Raymond à la trompette, voici pour finir notre concert d’automne, un hymne à la musique de John Miles.

 

Extraits :

 

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